Né avec un don pour la musique et un esprit d’aventurier, Peter LeGrand Mensah a mené une vie intéressante et variée. À la suite de la mort de son père quand il avait trois ans, il fut élevé par des parents différents. A l'âge de quinze ans, après sept années d’étude, il décida de suivre une formation auprès d'un pasteur Méthodiste afin de devenir prédicateur. Le pasteur lui enseigna toutes les matières, y compris les mathématiques, la littérature et l'écriture. Après plusieurs années, Peter Mensah décida que la vie de prédicateur n'était pas la vie qu'il voulait. Pendant un congé scolaire, il rendit visite à son frère aîné. Pendant son séjour, il entendit un orchestre jouer et fut particulièrement attiré par le son d'une guitare électrique. Voyant l'intérêt et le talent de Peter, le directeur d’orchestre accepta de lui apprendre à jouer à la guitare à condition qu’il travaille et économise suffisamment d'argent pour acheter sa propre guitare. Après avoir obtenu sa guitare, le directeur lui apprit à jouer et l'inclut dans son orchestre. Ainsi commença la première carrière de Peter Mensah.
Peter aimait cette carrière musicale. Cette carrière l'emmena de Takoradi au Liberia, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, en Haute-Volta et le ramena toujours au Ghana. Au Sénégal, Il commença à apprendre le français, et à Daloa, en Côte d'Ivoire il travailla dur pour maîtriser la langue. Au cours de ces cinq ou six années, il poursuivait toujours son intérêt pour la religion, la lecture et l'étude de nombreuses religions, mais ne se rattacha à aucune en particulier.
À son retour au Ghana en 1968, Peter organisa de nouveau des orchestres. Il passa du temps à acheter des instruments à Hambourg, en Allemagne, puis retourna organiser des orchestres de danse. Le dernier orchestre qu'il forma était le « Railway Worker’s Band » en 1972. Il avait environ 31 ans à l’époque, et commença à penser au mariage. Un ami pensa que Peter et sa sœur, Cecilia, formeraient un beau couple. Après qu'ils soient sortis ensemble et aient appris à mieux se connaître, Peter et Cecilia se sont mariés en 1972. Ils ont résidé à Takoradi et ont eu deux enfants. Peter a finalement quitté sa carrière musicale et s'est lancé en affaires.
Sa vie commença à changer d'une autre manière quand il rencontra Frère Ghartey, le Président du District de Takoradi. Frère Peter Ghartey lui parla de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, mais Peter ne s'intéressa pas. Cecilia était une fervente catholique, et Peter ne s'intéressait à aucune religion organisée, mais cela n'a pas dissuadé Frère Ghartey. Il donna à Peter un livre intitulé « Une Œuvre Merveilleuse et un Prodige » de LeGrand Richards. Peter alla avec le livre à la maison pour le lire et le trouva très intéressant. Quand il lut à propos de l'Urim et du Thummim, il devint curieux. Il lut que Moïse avait utilisé un Urim et un Thummim lorsqu'il écrivit les cinq livres de l'Ancien Testament. Il s'intéressa également à l'organisation de la prêtrise. Peter Mensah commença à fréquenter l'Eglise et se mit à étudier sérieusement l'Évangile.
Avant de devenir membre, Peter paya sa dîme et servit comme directeur du chœur de paroisse. Il paya une dîme généreuse, de plus de dix pourcent à sa paroisse. Il fit ceci pendant plus de neuf mois. Un jour, alors qu'il était au travail, le comptable vint à lui et lui dit que son employeur l'avait sous-payé. Il reçut un autre chèque pour son travail. Ce fut une surprise, mais il savait et ressentait dans son cœur que cela était dû au fait qu'il avait payé une dîme généreuse. Cette expérience l'aida à réaliser qu'il était enfin temps d'être baptisé. Beaucoup de membres de sa paroisse sont venus voir leur « sec » directeur du chœur devenir un directeur du chœur « mouillé » ou baptisé. Il fut baptisé avec trois de leurs enfants le 27 Octobre, 1984.
Après son baptême, on fixa une date pour qu’il reçoive la prêtrise. Il invita sa femme à assister à son ordination. Cecilia assista à l'ordination de Peter. Elle y rencontra beaucoup de camarades de classe qui l’accueillaient avec enthousiasme et qui l’invitaient à venir à l’église et à aider la primaire dans le domaine de la musique. Finalement, elle décida aussi de se joindre à l'Église et se fit baptiser en 1985. Depuis lors, ils ont bien servi dans l'Église. Peter a été appelé à servir comme président de la branche d'Anaji bien qu'il n'eût pas encore trois ans dans l'Église.
Lorsqu'il fut appelé à servir comme évêque de la paroisse de Takoradi, il reçut un autre appel à aller à Salt Lake City pour travailler à l'enregistrement vocal de la traduction de la présentation de la vidéo du temple. Il n'était pas encore allé au temple. Son épouse et lui ont eu le privilège d'aller au Temple de Bountiful pour recevoir leurs dotations et ensuite au Temple de Salt Lake, le lendemain pour leur scellement. Il a pu rencontrer le Président Hinckley, qui a dit aux Mensahs qu'il serait bientôt au Ghana. Le 16 Février1998, le Président Hinckley arriva au Ghana et annonça un temple à Accra. Tout le monde était très heureux des perspectives d'un temple en Afrique de l'Ouest.
En plus d’avoir été évêque et président de branche, Frère Mensah a servi comme membre du grand conseil. Lui et Sœur Mensah ont été appelés comme missionnaires des services de l'Église et ont également servi comme servants du temple. Il aimait son appel de servant du temple et a un témoignage de cette œuvre importante. Frère Mensah trouva son français très utile pour cet appel. Lui et Sœur Mensah servent actuellement dans la présidence du Temple d'Accra, Ghana. Ils finiront leur service de trois ans en Octobre 2015.
Avant son baptême, Frère Mensah trouva étrange que tant de gens pleurent lors de la réunion de témoignage. Il a toujours pensé que le fait de montrer une telle émotion était un signe de faiblesse. Après son baptême, il était assis dans la nouvelle chapelle de Cape Coast qui était alors en train d'être consacrée par Neal A. Maxwell. Il a eu l'opportunité de s'asseoir juste derrière Neal A. Maxwell. Il eut un sentiment étrange et se mit à pleurer ouvertement. Il regarda autour de lui et constata que les autres pleuraient aussi. Arrivé à la maison, il téléphona un ami pour lui demander la cause de cette émotion. Son ami expliqua que c'était parce qu'il avait ressenti le Saint-Esprit, raison pour laquelle il pleurait devant la congrégation. Maintenant lorsqu'il rend son témoignage, il sait que les émotions ne constituent pas un signe de faiblesse mais sont bonnes au contraire. Depuis lors, il a ressenti le Saint-Esprit à maintes reprises. La main du Seigneur est évidente dans sa vie. Cela lui a apporté une grande joie.